Mikael Garcin était présent sur la Coupe du Monde de Pra-Loup, où il a pu donner un coup de main. L'occasion pour lui de se rapprocher des athlètes et d'échanger sur leurs performances.
« Cette fois ci, je vais vous parler d’un événement pour changer ! Du 29 Janvier au 1 Février il y a eu une coupe du monde de Telemark à la maison. Mon travail était de shaper le saut et le loom (avec les dameurs bien sur). Mais aussi l’occasion de voir les autres ambassadeurs de TKS et de faire un petit retour sur leur course.
Pour le premier jour c'est classique,
La piste est joueuse avec plusieurs murs et replats, un skating intermédiaire, le saut le loom et un skating final, juste de quoi faire 3 litres d’acide lactique en 2 minutes !
Pour la majorité des coureurs, le tracé était vraiment difficile. Ils ont eu du mal à trouver le plaisir, laisser vivre leurs skis et laisser glisser dans le tracé du coach suisse. C’est le sport !
À ce jeu-là, Argeline Tan Bouquet s’offre une troisième place en me disant qu’elle n’était pas trop au point et qu’il lui manquait un peu de préparation, mais chapeau bas quand même.
Pour Julie Bourbon c’est un top dix, dans une discipline qu'elle apprécie. Elle a un peu de mal à trouver de bonnes sensations mais, elle y travaille!
Deuxième jour c’est la sprint
Contrairement à mardi, le tracé est beaucoup plus dans l’axe. Ça va très vite, le saut est impressionnant à voir, les coureurs ont eu beaucoup de plaisir, surtout les suisses qui nous font une démonstration avec leur podium.
Pour Argeline elle fait plusieurs fautes sur les deux manches, ce qui l’amène au pied du podium. Comme elle le dit, « elle a un peu la rage » parce qu'elle sait qu’elle peut fournir un meilleur Telemark.
Pour Julie, quelques bémols, une chute sur la première et une deuxième manche sans faute avec plus de vitesse. Le plaisir étais là. En conclusion, elle est un peu partagée.
Troisième jour dual
Voila une épreuve qui est vraiment impressionnante à voir, ça envoie du bois. Il y a la pression du coureur juste à côté, même si les nouvelles règles ont tendance à adoucir certains côtés combatifs de la dual.
Pour Argeline c’est un sans faute qui la mène sur la première marche du podium elle a fournis un Telemark ultra combatif comme plusieurs coureurs le disent « faut pas trop réfléchir et tout envoyer ».
Pour Julie son premier run se passe super bien, les sensations sont là et ça lui redonne de la confiance dans son télémark, mais au deuxième run elle tombe sur Amélie Raymond la première mondiale. Julie ne se laisse pas faire elle la tient une bonne partie du géant mais une faute après le saut lui coûte cher, mais cela lui a permis de reprendre de la confiance.
Avec Phil Lau, je n’ai pas eu le temps de bien lui parler. Il était un peu a fond dans sa préparation et moi aussi. Il a eu du mal sur la classique qui était très technique. Il fait un beau résultat sur la sprint et il gagne les duals. Il a eu un peu de mal à se coller sur les skis, parce qu’il ne s’est pas beaucoup entrainé, mais les sensations reviennent.
Pour ma part je suis vraiment pas fan du rouge bleu comme vous devez le savoir, mais cela m’a permis de voir une coupe du monde de l’intérieur et de parler avec plusieurs coachs et athlètes. J'ai aussi constaté que les équipes s’impliquent à fond. Il y a un côté professionnel qui crédibilise la discipline.